Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé très élevés aux Émirats arabes unis, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou le consulat général de France sur place. En cas de défaut de paiement, les voyageurs seront empêchés d’embarquer pour leur retour, à l’issue de leur séjour.
Le système hospitalier aux Émirats arabes unis est moderne. Des médecins français ou francophones exercent dans de nombreux centres médicaux ou hospitaliers dont les coordonnées peuvent être fournies, en cas de besoin, par l’ambassade de France à Abou Dabi et le Consulat général à Dubai.
Recommandations pour la santé
Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations. Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.
Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons). Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos pratiques.
Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées ; s’assurer d’être à jour dans les vaccinations habituelles ainsi que celles liées à toutes les zones géographiques visitées.
En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde, la méningite et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
Risques sanitaires
Coronavirus MERS-CoV
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’humain, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Concernant le Mers CoV, il n’existe pas de vaccin. Les mesures classiques d’hygiène sont recommandées pour limiter les risques de transmission, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique. Il convient également, dans la mesure du possible, d’éviter les foules et grands rassemblements, les contacts avec les animaux, en particulier avec les chameaux et les dromadaires, ainsi qu’un contact rapproché avec des personnes malades. Il est très fortement déconseillé de consommer de la viande de chameau ou du lait de chamelle.
Sur place, en cas de forte fièvre, de toux et/ou de difficultés respiratoires, consulter un médecin sans délai. En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, appeler le Centre 15 (téléphone : 15) en signalant son voyage.
Pour toute information complémentaire, consulter la page Coronavirus ainsi que les sites internet de l’Institut Pasteur et de l’Organisation mondiale de la Santé.
Légionellose
Des cas de légionellose (infection respiratoire) sont possibles, pour les patients atteints de maladies pulmonaires notamment. En cas de symptômes respiratoires, il est recommandé de consulter son médecin rapidement ; plus d’informations sur la page dédiée du ministère des Solidarités et de la Santé.
Fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. hygiène alimentaire).
Infection par le virus VIH – IST
Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Il n’y a pas de test sérologique pour les touristes.
En revanche, les autorités locales exigent une attestation de non-séropositivité et refusent la délivrance d’un visa de résidence aux personnes séropositives au VIH, atteintes de la tuberculose ou de l’hépatite B, et procèdent aussitôt à l’expulsion des personnes dont le test sérologique se révèle positif.
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